Un plancher léger posé sur un épais grillage métallique,
caillebotis assurant une bonne distance entre bois et béton. Plancher de chêne
du bois du pays (penser global agir local).
On ne détruit plus les chênaies pour faire des vaisseaux de guerre. À l’aurore de
Louvain-la-Neuve Simon-Pierre Nothomb annonçait que des champs de bataille du
Brabant Wallon on ferait des lieux de paix.
Le cadre a été retouché. Des kilos de peinture, des
retouches de ciment. Les derniers ouvriers qui quittèrent la place en
camionnette étaient deux coffreurs. Au drink du 20 juin participaient des
équipes qui avaient œuvré à la rénovation de la place. Tous ceux qui passeront
partageront notre reconnaissance.
Les pionniers se souviennent de quelques grands moments de l’histoire
de cette place. Les grues des premiers jours que les enfants d’André Vekemans
observaient quotidiennement. Les neiges épaisses : igloos, bonhommes de neige,
cœur amoureux pour souhaiter une bonne année à « Isa » (où est-elle
aujourd’hui ?), nuit du rock, pièces de théâtre, soirées folk, acrobaties
sur skate ou patins, … Les soleils écrasants. Les nuits étoilées ou opaques :
nuit du rock, amours naissantes, petits matins migraineux, …
C’est la bibliothèque, futur musée, qui donne sa force à la
place. Quelle que soit sa fonction, définitif symbole de la ville nouvelle. Une
des premières familles visiteuses entre dans le bâtiment. Les enfants courent
et crient. Et le papa rappelle : ne criez pas, vous voyez bien que c’est
une église.
Encore : un souhait entendu lors de l’inauguration. Que
l’on aménage au plus vite une rampe d’accès pour les véhicules de handicapés.
Au début de LLN il suffisait de deux personnes pour descendre sur le plancher ou
remonter. Avec des voiturettes de 100 kg cela va être difficile.
Dans l’attente de la rénovation
de la Place Galilée, inséparablement liée à la Place des Sciences. La Place des
Sciences est l’affirmation de la rigueur, de l’excellence des 4 facultés
présentes sur le plateau : Urbanisme-Architecture, Agronomie, Polytechnique,
Sciences… pour reprendre des dénominations faciles. La Place Galilée rappelle que
ces savoirs se développent au service d’une société et qu’ils accompagnent son
histoire.
Volume : 40 mètres cubes de bois (chêne belge notamment
des forêts anciennes de Couvin).
Surface : 700 mètres carrés.
En arbres : 40 arbres d’1 mètre de diamètre dont le
tronc a été exploité sur 3 mètres.
Durée des travaux : 13 mois. Dont beaucoup dans l’attente
de la fin des intempéries.
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