vendredi 21 juin 2013

Après l’inauguration de la nouvelle place des Sciences

Ce jeudi 20 juin 2013, la Place des Sciences accueille la fête sur un tapis neuf. Le revêtement de bois exotique placé il y a une quarantaine d’années n’a pas tenu ses promesses. Jadis on disait ce bois, l’azobé, résistant aux grandes humidités, au pourrissement, aux termites. Pourtant les intempéries ont eu raison de ces grosses poutres. Soleil, pluie, neige. Desséchements et saturations d’eaux s’étaient succédé. Pour les quarante décennies de la cité il était temps de redonner un coup de jeune à cette salle d’apparat.
Un plancher léger posé sur un épais grillage métallique, caillebotis assurant une bonne distance entre bois et béton. Plancher de chêne du bois du pays (penser global agir local). On ne détruit plus les chênaies pour faire des vaisseaux de guerre. À l’aurore de Louvain-la-Neuve Simon-Pierre Nothomb annonçait que des champs de bataille du Brabant Wallon on ferait des lieux de paix.
Le cadre a été retouché. Des kilos de peinture, des retouches de ciment. Les derniers ouvriers qui quittèrent la place en camionnette étaient deux coffreurs. Au drink du 20 juin participaient des équipes qui avaient œuvré à la rénovation de la place. Tous ceux qui passeront partageront notre reconnaissance.
Les pionniers se souviennent de quelques grands moments de l’histoire de cette place. Les grues des premiers jours que les enfants d’André Vekemans observaient quotidiennement. Les neiges épaisses : igloos, bonhommes de neige, cœur amoureux pour souhaiter une bonne année à « Isa » (où est-elle aujourd’hui ?), nuit du rock, pièces de théâtre, soirées folk, acrobaties sur skate ou patins, … Les soleils écrasants. Les nuits étoilées ou opaques : nuit du rock, amours naissantes, petits matins migraineux, …
C’est la bibliothèque, futur musée, qui donne sa force à la place. Quelle que soit sa fonction, définitif symbole de la ville nouvelle. Une des premières familles visiteuses entre dans le bâtiment. Les enfants courent et crient. Et le papa rappelle : ne criez pas, vous voyez bien que c’est une église.
Encore : un souhait entendu lors de l’inauguration. Que l’on aménage au plus vite une rampe d’accès pour les véhicules de handicapés. Au début de LLN il suffisait de deux personnes pour descendre sur le plancher ou remonter. Avec des voiturettes de 100 kg cela va être difficile.
Dans l’attente de la rénovation de la Place Galilée, inséparablement liée à la Place des Sciences. La Place des Sciences est l’affirmation de la rigueur, de l’excellence des 4 facultés présentes sur le plateau : Urbanisme-Architecture, Agronomie, Polytechnique, Sciences… pour reprendre des dénominations faciles. La Place Galilée rappelle que ces savoirs se développent au service d’une société et qu’ils accompagnent son histoire.
Je communique aussi quelques données plus techniques. Merci à Isabelle Decoster du Service Presse et Communication de l’UCL.
Volume : 40 mètres cubes de bois (chêne belge notamment des forêts anciennes de Couvin).
Surface : 700 mètres carrés.
En arbres : 40 arbres d’1 mètre de diamètre dont le tronc a été exploité sur 3 mètres.

Durée des travaux : 13 mois. Dont beaucoup dans l’attente de la fin des intempéries.

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