vendredi 15 novembre 2013

Y a-t-il un regain du racisme ? Ou un regain des partages interculturels ?


Dans le cadre de sa semaine de lutte contre le racisme et la xénophobie, le Kot Partenaires Interculturel KPI invitait ce jeudi 14 à une conférence-débat ouvert sur le thème:

"Il y a-t-il un regain du racisme?" 

Trois intervenants principaux :

  • Aicha Adabman --> coordinatrice de l'asbl Génération Espoir.
  • Patrick Charlier --> directeur francophone du Centre pour l'égalité des chances et lutte contre le racisme.
  • Véronique Herman --> centre de formation Cardijn.
L'important était aussi dans les questions. Diverses et intelligentes.

Pour la suite, s'informer auprès de : 

dimanche 10 novembre 2013

Maisons communautaires, appartements communautaires et kots-à-projet

Les kots-à-projet sont les héritiers directs des maisons communautaires existant déjà à Leuven dans les années 60, complétées par des appartements communautaires développés à Louvain-la-Neuve dès l'implantation de l'automne 1972. Le nom de kots-à-projet n'était pas usité au début de LLN mais a commencé à s'imposer au milieu des années 70.
Pour mon livre et mon site qui seront présentés publiquement en février sur le thème de "Louvain-la-Neuve au temps des pionniers", je recherche photos, témoignages, anecdotes, documents sur cette tradition d'habitat commun avec projet socioculturel, religieux, politique, ... spécialement de 1955 à 1979. Et si possible avant.
Note: désormais et afin de les repérer sur Google, j'utiliserai souvent le mot clé "louvances" pour mes interventions au sujet de Louvain-Leuven et Louvain-la-Neuve.
paulthielen@gmail.com 

vendredi 8 novembre 2013

Documents années 1971 et 1972. Paroisse Universitaire de Louvain avant passage à Louvain-la-Neuve




Textes mis en ligne en complément du livre « Louvain-la-Neuve au temps des pionniers ». Louvances
Paul Thielen. Parution prévue : février 2014 aux Editions Academia – L’Harmattan.

Vers la Communion de Louvain
Texte rédigé et prononcé par Paul Thielen pour résumer l’assemblée paroissiale qui avait opté pour la dénomination Communion de Louvain. C’est un texte officiel pour lequel Paul Thielen a été mandaté.
Ces trois pages, à l’origine en quarto (plus large et plus court que le DIN A4), tapé et stencilé au secrétariat de la Paroisse.
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Annonces de la Paroisse Universitaire de Louvain. Décembre 1971

Une expression intéressante : La Paroisse Universitaire offre à la Communion de Louvain
https://drive.google.com/file/d/0BzPOmRBzHRRuQWhEd3pFaG12NWc/edit?usp=sharing  (recto et verso)

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Rapport de la Commission de Contact.
Paroisse Universitaire de Louvain.
Brabant wallon


lundi 26 août 2013

Martin Luther King. I have a dream 50e anniversaire

Martin Luther King est mort en 1968, il y a 45 ans. Mais cette année 2013 nous avons à nous souvenir de cet événement jeune d'il y a un demi-siècle.

Ce mercredi 28 aout nous fêterons le 50e anniversaire du rassemblement de Washington. Militant pour les "droits civiques" et rendu immortel par le célèbre : "I have a dream".
Louvain-la-Neuve est née dans ce souffle, elle partage un peu de ce rêve de coexistence pacifique et d'égalité.

Ce discours sera célébré un peu partout dans le monde. Liège propose ce mercredi un programme d'activités, place Saint-Etienne, de 12 à 18 heures : 

  • écouter de la musique, 
  • regarder un reportage, 
  • admirer la création de peinture urbaine, 
  • entendre des bribes de discours, 
  • colorier des images 
  • consulter des livres avec les enfants, ...


http://liege-diversites.be/


Y a-t-il quelque chose à Louvain-la-Neuve ?

samedi 3 août 2013

De Louvain-la-Neuve à Leuven

Voici la vue que nous avions en arrivant à Heverlee, nous navetteurs réguliers ou occasionnels, rentrant dans le vieux Leuven.
Au début des années 70.
Paul

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=370981893024583&set=a.212084355581005.43550.211616722294435&type=1&theater
Voir aussi d'autres photos anciennes de notre Louvain.

dimanche 28 juillet 2013

Célébrer sa propre mort. A Louvain-la-Neuve. A Namur

Yves du Monceau, celui qui avait invité l'UCL, ses membres et ses amis sur les terres d'Ottignies vient de dire au revoir. Ses funérailles seront célébrées, jeudi matin 1 aout à 11 heures, dans l'Eglise Saint-François de Louvain-la-Neuve.
C'est une tristesse de saluer celui qui fut non seulement un initiateur mais un compagnon de route. Il a soutenu le Conseil des Résidents en rencontrant ses délégués avant même le peuplement de Louvain-la-Neuve. Je partage la tristesse de la famille mais aussi sa fierté face à une vie accomplie.
Je raconte ailleurs dans ce blog qu'à l'enterrement de Woitrin, devant sa tombe, Yves et Cédric du Monceau et moi-même avons confronté des souvenirs de la préhistoire de LLN. L'ancien bourgmestre avait dit regretter de ne pas avoir réussi à imposer un cimetière propre à Louvain-la-Neuve.
La conclusion était plutôt de valoriser le lieu de Blocry où la plupart des pionniers sont enterrés.
Blocry, quartier d'Ottignies-Louvain-la-Neuve collé à celui d'Hocaille,
Les humains qui s'approchent de la mort choisissent de plus en plus souvent le lieu de l'adieu, des textes et des musiques, des intervenants, ...
Le 8 juin c'était l'hommage à Christian de Duve dans l'église de Blocry. Il avait demandé à son ami Jean Vandenhove, biologiste à l'Université de Namur, d'exprimer un des témoignages de base.
Six semaines plus tard, Jean Vdh décédait lui-même, après avoir choisi que sa fin de vie soit un peu écourtée dans une euthanasie, une bonne mort. Et c'est aussi dans une église, celle de Saint-Loup de Namur, que nous avons vécu un dernier adieu.
Lors des deux célébrations furent évoquées le parcours de réflexion de ces deux scientifiques.
Une nouvelle tradition de parcours de deuil, de chemins de l'adieu est en train de s'affirmer. Depuis quelques années déjà, j'en parle ailleurs, avec René Lavendhomme à  Froidmont, et Nicolas Rouche à Louvain-la-Neuve.
Cela vaut la peine de s'interroger sur la grande diversité de ces adieux au monde.

samedi 13 juillet 2013

Mourir à Louvain-la-Neuve. Un coin de cimetière bio ?

[...]
Du gazon a remplacé les gravillons dans le carré des enfants et le ciment sur plusieurs trottoirs. Une vingtaine de tombes vont être sacrifiées pour planter des arbres. Des ruches ont été installées au fond du cimetière, et à l'entrée, un "jardin d'accueil" avec des arbres fruitiers va bientôt voir le jour.
"J'ai envie d'un autre regard, que les gens prennent du plaisir à se promener dans les cimetières", explique Cathy Biass-Morin qui se réjouit d'avoir vu ce joggeur courir récemment dans les allées.
A suivre sur :
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_versailles-ou-la-revolution-du-cimetiere-ecologique?id=8047801

mercredi 10 juillet 2013

Mourir à Louvain-la-Neuve

Mourir à Louvain-la-Neuve
Au début de la cité, on l’appelait « la ville sans cimetière ». Les murs en parlaient : Ville sans cimetière, où caches-tu tes morts ? Il y avait peu de personnes âgées de plus de 60 ans. Le Père Édouard Boné, ancien recteur des Facultés Notre-Dame de la Paix, habitait ruelle Dédale, près de la primitive rue des Wallons. Clément Macq, le papa du futur recteur Pierre Macq était parmi les premiers usagers.
Pourtant lors de discussions sur la future église certains la voulait vaste pour abriter les funérailles de grands professeurs. Mais la mort n’a pas attendu qu’on lui prépare un jardin. Les premiers décès furent troublants car ils n’étaient pas tous la conséquence de la vieillesse. Plus troublant encore le premier suicide.
Certains trépassés se retrouvèrent au cimetière d’Ottignies près de la "nouvelle" clinique Saint-Pierre (la première se trouvait sur le flanc du plateau près de la gare). La plupart trouvèrent asile au cimetière de Blocry, petit cimetière champêtre proche de la chaussée de la Croix. Il devint commun au quartier d’Ottignies préexistant à Louvain-la-Neuve et à la cité nouvelle.
Lors de l’enterrement de Michel Woitrin, en 2008, l’ancien bourgmestre d’Ottignies me confia devant sa tombe : Il y a une chose que je n’ai pas réussi à faire c’est amener l’UCL à créer un cimetière pour les habitants de Louvain-la-Neuve. J’espère que mon fils Cédric le fera.
Mais les participants ont convenu que l’on partagerait Blocry, que le coin était charmant, que les pionniers y avaient trouvé éternel refuge, que le bois était proche, à l’écart des maisons…
De fait en se promenant dans les allées du cimetière, jouxtant le rond-point du quartier Bauloy, on retrouve beaucoup d’amis parmi les pionniers de Louvain-la-Neuve. J’ai plus d’amis là que dans ma rue. Quel souvenir ont-ils laissé ? Une dalle tombale, une simple croix, des arbustes en pleine terre…
La création d’un crématorium à Court-Saint-Étienne, au lieu-dit le Champ de Court, entre la Nationale 25 et le village, a changé la donne. Un cadre superbe, espaces verts et cailloux blancs, vue imprenable sur la vallée de la Dyle a-t-il changé les habitudes funéraires du Brabant Wallon. La tradition de l’inhumation va-t-elle se perdre ? Où faire souvenir des anciens de Louvain-la-Neuve ? Une liste sur un monument ? Un arbre dans un verger ?
Va directement au crématorium sans passer par la case église.
On a perdu l’antique tradition. Exposition dans une pièce du domicile, la chambre funéraire, aménagée par les pompes funèbres. La porte de la maison était parfois cadrée de draperies noires. À Bruges on colle encore une grande affiche sur la « mortuaire ». On recevait les visites à la maison. Condoléances recueillies dans un registre, lettres et cartes de visite déposées sur un plateau.
Petit à petit la mort s’est vécue à l’hôpital. Elle a été médicalisée. La morgue est devenue lieu de réception avec l’avantage de pouvoir mettre les dépouilles mortelles dans un espace réfrigéré en dehors des visites.
Depuis quelques années le funérarium s’est souvent imposé comme le lieu de l’entre-deux-mondes.
Et aujourd’hui, à Louvain-la-Neuve et dans les environs, que deviennent les rites de funérailles ? Pour les baptisés une église est-elle encore une des étapes du parcours ? Ou bien la proposition d’accompagnement différencié selon les traditions convictionnelles a-t-elle fait oublier un lieu spécifique de célébration. Va directement au crématorium sans passer par la « case église ».
Inversement on voit que des "peu pratiquants" souhaitent le cadre d’une église pour des hommages laïques. Pour René Lavendhomme, professeur émérite à l’UCL, fut choisie pour cadre l’église paroissiale de Froidmont. Et la célébration ressemblait fort au rituel chrétien si ce n’est l’animation par une dame représentante de la laïcité. Plus près de nous, en 2013, Christian de Duve reçut un hommage très fort dans l’église de Blocry, au bord de Louvain-la-Neuve. Sa mort avait été volontaire, le moment choisi, il affirmait ne plus croire en Dieu, même dans ce qu’il avait nommé un moment l’Ultime Réalité mais une bonne part de sa famille, fort chrétienne souhaitait vivement célébrer un long moment dans un lieu d’Église.
Quel avenir à Louvain-la-Neuve pour la ritualisation de la fin de vie ?






jeudi 27 juin 2013

Gîte d'étape à Louvain-la-Neuve en 2016 ?

Lu dans l'Avenir :

Louvain-la-Neuve: un gîte d’étape de 114 lits - 27/06/2013
LOUVAIN-LA-NEUVE -
La Ville, l’Inesu et le Centre belge du tourisme des jeunes ont signé un protocole d’accord pour la création d’un gîte d’étape à http://1.lavenircdn.net/Assets/Images_Upload/Actu24/2013/06/27/PID_$563396$_fa9b0ce0-ddbf-11e2-ad89-22bd013e6938_original.jpg.280.jpgLouvain-la-Neuve.




Un gîte d’étape est une auberge de jeunesse, qui n’en porte pas le nom puisqu’il est protégé. L’échevin du Tourisme d’Ottignies-Louvain-la-Neuve souhaitait mettre cette infrastructure à disposition des jeunes sur le site universitaire: «On dénombre dix hébergements de jeunes à Bruxelles, un seul gîte d’étape de 36 lits à Braine-le-Château. Une étude de faisabilité a démontré la possibilité de faire vivre ce genre d’hébergement. La Ville et l’Inesu souhaitent un centre d’hébergement répondant aux critères du tourisme social», détaille Benoît Jacob, échevin du Tourisme.
L’objectif est de permettre aux jeunes de se loger pour une période limitée. «L’offre est complémentaire aux autres acteurs du logement. Ce ne sera pas un hôtel étoilé. Nous visons une capacité de 114 lits à ce stade de la pré-étude, avec 41 chambres. Le budget estimatif de la construction est de 4,5 millions d’euros», indique Benoît César, secrétaire général du Centre belge du tourisme des jeunes (CBTJ).
L’emplacement cédé par l’Inesu se situe en plein centre de Louvain-la-Neuve, dans le triangle formé par la rue de la Gare, la rue des Buissons et l’Esplanade. «Le bâtiment s’élèvera sur cinq niveaux. Vu la déclivité du terrain, nous aurons deux niveaux de caves. Le gîte sera ouvert pour une nuit ou pour une plus longue période. Cela peut constituer une solution de dépannage pour les stagiaires ou chercheurs en visite à Louvain-la-Neuve. L’hébergement vise un tourisme pour jeunes, avec des salles dans la perspective d’éducation. Il offrira aussi une solution d’hébergement aux personnes qui participent à la vie culturelle de Louvain-la-Neuve.»
Ouverture en 2016
L’échevin Benoît Jacob a mis en avant l’accès, les attraits touristiques et sportifs sur Louvain-la-Neuve, mais aussi la présence du musée Hergé, du domaine provincial du Bois des Rêves, du golf, de l’UCL: «Le gîte d’étape pourrait tenter les participants lors de certains événements comme les 24 Heures vélo, le Welcome Spring festival, les spectacles à l’Aula Magna, les visiteurs de Walibi…»
Le coût de l’hébergement devrait se situer entre 25 € et 30 €, petit-déjeuner compris: «Nous n’aurons pas de restaurant. Sur ce point, l’offre est suffisante sur le site universitaire. Le gîte d’étape sera géré par une ASBL au sein de laquelle on retrouve la Ville, l’UCL et le CBJT. L’ASBL devrait engager une dizaine de personnes (six équivalents temps plein).»
L’ouverture n’est pas pour demain, elle est programmée dans le courant de l’année 2016.


samedi 22 juin 2013

Potopoto City. Place des Sciences et Wall Street (rue des Wallons)

Dans les temps premiers de la Place des Sciences il y a évidemment Potopoto City, la célébration de la Ville Western. Quels ont vos souvenirs ? On se souvient évidemment de l'attaque de banque sur la Wall street où étaient concentrées les banques de la ville pionnière.
Confection des panneaux indicateurs (la signalétique dirait-on aujourd'hui). Des petits travaux pour relier Belcoha à l'école et à la rue du Collège (des escaliers traversant la scavée du Biéreau). Les travaux n'étaient-ils pas suscités par Raymond?
Et il y a eu la première des populaires soirées de la Place des Sciences. Angoisse des organisateurs parce qu'à 5 minutes du début il n'y avait personne. Mais quelques minutes après l'heure officielle, la place était noire de monde.
Cela s'est terminé vers 2 heures du matin. Vincent Loute, patron de la Pyramide galiléenne a gravé son nom dans l'histoire (tout de même c'est pas une bonne idée de nous quitter si tôt). Pour la première fois on a vu l'abondance de tonneaux en préparation d'une grande fête. Le Mitcho et la Pyramide n'avaient pas réussi à faire cave commune. Mais chacun a vidé ses provisions.
Quels souvenirs vous, ou vos proches, avez-vous de Potopoto City ?

  • qui a pris l'initiative ?
  • quels costumes ?
  • date et heures
  • lieux
    • rue des Wallons
    • place des Sciences
    • ...
  • décors ?
  • affiches ?

vendredi 21 juin 2013

Après l’inauguration de la nouvelle place des Sciences

Ce jeudi 20 juin 2013, la Place des Sciences accueille la fête sur un tapis neuf. Le revêtement de bois exotique placé il y a une quarantaine d’années n’a pas tenu ses promesses. Jadis on disait ce bois, l’azobé, résistant aux grandes humidités, au pourrissement, aux termites. Pourtant les intempéries ont eu raison de ces grosses poutres. Soleil, pluie, neige. Desséchements et saturations d’eaux s’étaient succédé. Pour les quarante décennies de la cité il était temps de redonner un coup de jeune à cette salle d’apparat.
Un plancher léger posé sur un épais grillage métallique, caillebotis assurant une bonne distance entre bois et béton. Plancher de chêne du bois du pays (penser global agir local). On ne détruit plus les chênaies pour faire des vaisseaux de guerre. À l’aurore de Louvain-la-Neuve Simon-Pierre Nothomb annonçait que des champs de bataille du Brabant Wallon on ferait des lieux de paix.
Le cadre a été retouché. Des kilos de peinture, des retouches de ciment. Les derniers ouvriers qui quittèrent la place en camionnette étaient deux coffreurs. Au drink du 20 juin participaient des équipes qui avaient œuvré à la rénovation de la place. Tous ceux qui passeront partageront notre reconnaissance.
Les pionniers se souviennent de quelques grands moments de l’histoire de cette place. Les grues des premiers jours que les enfants d’André Vekemans observaient quotidiennement. Les neiges épaisses : igloos, bonhommes de neige, cœur amoureux pour souhaiter une bonne année à « Isa » (où est-elle aujourd’hui ?), nuit du rock, pièces de théâtre, soirées folk, acrobaties sur skate ou patins, … Les soleils écrasants. Les nuits étoilées ou opaques : nuit du rock, amours naissantes, petits matins migraineux, …
C’est la bibliothèque, futur musée, qui donne sa force à la place. Quelle que soit sa fonction, définitif symbole de la ville nouvelle. Une des premières familles visiteuses entre dans le bâtiment. Les enfants courent et crient. Et le papa rappelle : ne criez pas, vous voyez bien que c’est une église.
Encore : un souhait entendu lors de l’inauguration. Que l’on aménage au plus vite une rampe d’accès pour les véhicules de handicapés. Au début de LLN il suffisait de deux personnes pour descendre sur le plancher ou remonter. Avec des voiturettes de 100 kg cela va être difficile.
Dans l’attente de la rénovation de la Place Galilée, inséparablement liée à la Place des Sciences. La Place des Sciences est l’affirmation de la rigueur, de l’excellence des 4 facultés présentes sur le plateau : Urbanisme-Architecture, Agronomie, Polytechnique, Sciences… pour reprendre des dénominations faciles. La Place Galilée rappelle que ces savoirs se développent au service d’une société et qu’ils accompagnent son histoire.
Je communique aussi quelques données plus techniques. Merci à Isabelle Decoster du Service Presse et Communication de l’UCL.
Volume : 40 mètres cubes de bois (chêne belge notamment des forêts anciennes de Couvin).
Surface : 700 mètres carrés.
En arbres : 40 arbres d’1 mètre de diamètre dont le tronc a été exploité sur 3 mètres.

Durée des travaux : 13 mois. Dont beaucoup dans l’attente de la fin des intempéries.

Louvain-la-Neuve au temps des pionniers. Les pionniers au temps de Louvain-la-Neuve

Avec l'inauguration de la Place des Sciences rénovée, Louvain-la-Neuve marque sa volonté de renouvellement. Dans le bouquin que je termine, je souhaite qu'au-delà de ce remplacement de matériaux il y ait une "refondation". Je souhaite que les habitants soutiennent efficacement l'initiative de l'UCL pour deux des places principales de leur cité : la Place Galilée et la Place des Sciences.
Je publie donc cette année un livre, "Louvain-la-Neuve au temps des pionniers", qui est aussi celui "Des pionniers au temps de Louvain-la-Neuve". C'est le point de vue des usagers de la ville. Pas celui des pères fondateurs mais celui des frères fondateurs. Pas celui des urbanistes mais bien des urbanisés.
Il sortira après les vacances, au dernier trimestre 2013, aux Editions Academia-L'Harmattan.
A travers des témoignages, des anecdotes, le rappel des utopies, ... c'est une évocation du passé d'une génération qui a eu la chance, on disait souvent la "grâce", de créer une ville, de la voir se développer autour d'elle. Mais être fidèle à un passé c'est être actif dans le présent.
Les quelques dizaines d'individus, de groupes, de familles, qui ont peuplé les quartiers historiques autour de la Place Galilée et de la Ferme du Biéreau, ont maintenant 40 ans de plus. Dans cette ville qu'on disait sans cimetière pas mal sont alignés dans la terre de Blocry. Et les autres doivent vivre les défis du temps : la grande proportion de personnes aînées à LLN, la place des technologies de l'information et de la communication, la recherche de collaborations entre les générations...
Mon livre parait en même temps sur papier et sur Internet. Sur Internet car il n'y aura pas abondance de photos sur papier glacé. Internet pour permettre l'échange en réseau, l'accès à de grandes quantités de données. Sur papier comme notre génération avait le livre comme moyen de communication privilégié.